En linguistique, la cooccurrence est la coprésence de mots dans un énoncé ou un contexte textuel ; on peut ensuite mesurer si cette coprésence est statistiquement significative. En SEO, le terme est souvent employé pour désigner la fréquence à laquelle des mots « logiquement associés » (champ lexical, notions connexes) apparaissent avec le mot-clé principal dans une page ou un corpus.
À quoi ça sert concrètement ?
- Couvrir un sujet de manière plus complète (vocabulaire attendu, notions connexes).
- Réduire l’ambiguïté : préciser de quel sens on parle via le contexte lexical.
- Comparer un contenu à ceux qui performent sur la même intention (audit sémantique).
Exemple concret
Vous rédigez une page sur « audit SEO ». Des cooccurrences attendues peuvent inclure crawl, indexation, Search Console, logs, maillage interne, backlinks, intention de recherche, Core Web Vitals, etc. Leur présence (pertinente) aide à signaler que la page traite réellement du sujet, au-delà d’un simple « audit SEO » répété. La liste exacte dépend du secteur et de l’intention.
À ne pas confondre avec :
- Collocation : association plus figée ou idiomatique de mots (forme particulière de cooccurrence).
- TF-IDF : méthode statistique différente (pondération de termes) souvent utilisée pour analyser la couverture lexicale ; ce n’est pas la cooccurrence mais un autre outil d’analyse.
- Keyword stuffing : empiler des mots « associés » sans logique éditoriale. La cooccurrence utile est contextualisée, pas mécanique.
Points de vigilance et angle mort fréquent
La cooccurrence est surtout un concept d’analyse : elle aide à mieux écrire et structurer, mais il n’existe pas de « checklist magique » universelle. Les moteurs ne documentent pas un « score de cooccurrence » officiel comme facteur unique de classement ; il faut donc traiter cela comme une heuristique (probable) plutôt qu’un fait certain.